Une recherche parue cette semaine dans BMJ a trouvé un risque accru de maladies cardiovasculaires chez les consommateurs d’aliments ultra-transformés. Cette étude a été réalisée par des chercheurs de l’Inserm, de l’Inra, de l’Université Paris 13 et du Cnam, au sein de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren).
Durant les dernières décennies, les habitudes alimentaires se sont modifiées dans le sens d’une augmentation de la consommation d’aliments ultratransformés, contribuant aujourd’hui à plus de la moitié des apports énergétiques dans de nombreux pays occidentaux. Ils se caractérisent souvent par une qualité nutritionnelle plus faible, mais aussi par la présence d’additifs alimentaires, de composés néoformés et de composés provenant des emballages et autres matériaux de contact.